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DAGUERREOTYPES

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 Voir collection de Daguerréotypes en bas de page

C’est en réfléchissant à une meilleur utilisation de sa Camera Obscura pour tracer les décors du théâtre Parisien qu’il dirige que Louis Daguerre vient à s'intéresser aux travaux de Joseph-Nicephore Niepce. Très vite, une collaboration s'établie entre les deux hommes. Lorsqu’il décède en 1833, Niepce laisse un travail inachevé. Daguerre, fort de l'expérience acquise auprès de Nièpce, décide de poursuivre les travaux de celui-ci afin d’améliorer le processus de fixation d'une image sur un support. Son objectif est de mettre au point un procédé bien plus fiable, moins complexe et surtout beaucoup plus rapide que celui de Nièpce.
C'est chose faite en 1837, il donne à son invention le nom de  "Daguerréotype".

Les Daguerréotypes sont des images à la définition remarquable, obtenues sur des plaques de cuivre recouvertes d'argent. Elles sont présentées sous verre, dans un écrin. Ils ont un effet miroir qui oblige à les incliner légèrement afin de pouvoir contempler l'image. Cette dernière est ornée d'un cadre en laiton, directement posé sur la plaque. Un verre de même taille que l'image recouvre le tout. Verre, cadre en laiton et daguerréotype sont scellés ensemble par un second cadre en laiton dont les bords se replient vers l'arrière. L'ensemble s'insère dans un petit écrin en bois recouvert de cuir et doté d'un couvercle fermant à l'aide d'un crochet, permettant ainsi de protéger l'image de la lumière.

Le Daguerréotype fut le premier procédé photographique a connaître un succès commercial et qui fut reconnu comme donnant un résultat remarquable. Bien que les premiers daguerréotypes nécessitaient des temps d'exposition de plusieurs minutes, des améliorations du procédé ont très rapidement permis de réduire ce temps d'exposition. Les Daguerréotypes furent très populaires de 1840 jusque dans les années 1860, et plus particulièrement le portrait photographique. Ils furent bientôt remplacés par des procédés bien moins onéreux et qui offraient des images plus commodément regardables et surtout reproductibles : dans un premier temps sont apparus les ambrotypes et les ferrotypes, puis ce furent des  procédés techniques positifs /négatifs comme les collodions négatifs sur verre et les tirages albumines.

A peine un siècle après son invention, à la veille de la seconde Guerre Mondiale, la plus incroyable collection de Daguerréotypes français est achetée par la société Kodak et part pour les Etats-Unis, dans le désintérêt le plus complet de la France.
Que reste-t-il aujourd'hui en France de ce patrimoine ? Pas grand chose hélas. Pour s'en rendre compte il suffit de consulter la liste des sites Internet français ou des ouvrages traitant de ce sujet...  

Ci-dessous, quelques unes de ces merveilles que je m'efforce de regrouper.

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Etats-Unis, c.1850 - 1/6 de plaque

Exceptionnel daguerréotype sur plaque réargentée.

 

 

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