Photographes anciens

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PHOTOGRAPHES ANCIENS

A partir des années 1850 nombreux ateliers de photographe voient le jour. Tous ont comme spécialité : le portrait.

Ce dernier va très vite supplanter la miniature peinte à la main. De fait, beaucoup de peintres n'ont d'autre solution que de troquer leurs pinceaux contre une chambre photographique. En cette seconde moitié du XIX^ème, on devient "Artiste Peintre Photographe".

Mais très vite la concurrence est rude. Tous les moyens sont alors bons pour attirer le chaland. On n'hésite pas à faire état de médailles obtenues lors de comices agricoles ou mieux encore, d'une mention décernée lors d'évènement plus prestigieux comme l'Exposition de Paris.

	Dès 1851 est organisé le dépôt légal pour les photographies à la Bibliothèque Nationale.
	En cette même année, le ministère, qui n'est pas encore "de la Culture" mais celui "de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts", lance la mission héliographique chargée du recensement photographique du patrimoine architectural français. Cinq photographes s'y emploieront : Baldus, Le Gray, Le Sec, Bayard et Mestral.
	Louis Cyrus Macaire propose en 1855 la création d'une section de photographie au ministère d'État qui devra "rassembler tout ce que la photographie a pu ou pourra produire d'utile ou de remarquable, et notamment tous les faits d'actualité dont, au moyen des procédés d'instantanéité, elle aura pu fixer l'irrécusable souvenir".
	En 1854, Disdéri devient le génial inventeur du portrait au format "Carte de visite" qui engendra un véritable engouement des populations pour la photographie familiale.

Tous les photographes du XIX^ème ne devinrent pas mondialement célèbres comme Nadar, Mayer ou Henneman mais tous ont contribué à ce qui fait notre mémoire collective d'aujourd'hui.

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