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En 1938, alors que l'Allemagne lorgne sur les Sudètes, les Français
découvrent les congés payés.
Avec les premières vacances, la demande pour des appareils
photographiques solides et bon marché est importante. Deux ans plus tôt,
la Manufacture d'Isolants et d'Objets Moulés (MIOM) a déjà commencé une
diversification de sa production en fabriquant des appareils
photographiques à partir de la même matière moulée que celle qu'elle
utilise pour produire ses isolants électriques. |
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La grande expérience de cette société dans les techniques de moulage
associée au trait de génie d'un de ses dessinateur, et c'est le
formidable succès du Photax II qui donnera en 1947 le Photax III
blindé.
La ligne fuselée de son boîtier tranche radicalement avec la forme
des Boxes et des Foldings.
Un tube hélicoïdal, pouvant être rentré dans le corps de l'appareil,
supporte un obturateur central à deux positions (marquées 1 et 2) et qui
offre trois vitesses de prise de vue : 1/100 sec, 1/25 sec et la pause
T.
L'objectif est un Boyer Série VIII qui autorise une prise de vue de
2,75 m à l'infini. |
Un gros bouchon en bakélite noire portant l'inscription "Photax" protège
l'objectif. Une fois en position, il emprisonne le déclencheur empêchant
ainsi toute prise de vue intempestive. Cet appareil utilise des bobines
du type "à joues réduites" au format 620 (6 x 9 cm).
En 1955, la Société MIOM sort le Photax III
VA qui reprend les caractéristiques du Photax III blindé. La ligne
générale reste la même, seule une plaque métallique vient orner
l'obturateur et la molette d'avance du film devient grise ou noire. |
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