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OLYMPUS - OM-1 (1973-1974)

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Reflex Mono-Objectif
En 1972 la société Olympus sort son premier appareil photographique sous la désignation M-1 très vite changée en OM-1 suite à une plainte de la société Leica qui utilise déjà cette référence.

Jusqu'alors, la société Olympus était plutôt réputée pour ses appareils optiques à usage scientifique (loupes binoculaires, microscopes, etc).

Pour un coup d'essai, c'est un coup de maître ! Les photographes professionnels plébiscitent ce petit appareil 35 mm reflex.

Compact, léger, silencieux, robuste, à l'ergonomie bien pensée et doté d'une liste de possibilités et d'options qui n'a rien à envier à celles offertes par les manufacturiers traditionnels tels Nikon, Leica ou Canon.  

L'Olympus OM-1 va ouvrir une nouvelle ère dans la photographie reflex en induisant un genre nouveau d'appareils. Parmi ses nombreuses caractéristiques, voici celles les plus remarquables :

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La première chose qui étonne avec un OM-1, c'est sa prise en main.
Bien que de taille très réduite (136mm x 83mm x 81mm pour un poids de 680g), tous les équipements tombent parfaitement sous la main.

 

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Un coup d'oeil dans le viseur et c'est l'extase : l'image est 30 % plus grande que sur n'importe quel autre appareil du moment. En standard, la mise au point s'effectue grâce à un verre dépoli à primes. Ce verre est interchangeable avec 13 autres types de verre de visée adaptés aux différentes types d'optiques proposés.
 

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L'obturateur est à rideau et offre des vitesses de prise de vue de 1sec, 1/2 sec, 1/4 sec, 1/8 sec, 1/15 sec, 1/30 sec, 1/60 sec, 1/125 sec, 1/250 sec, 1/500 sec, 1/1000 sec et pause B.
 

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En 1974 qu'Olympus modifie son OM-1 pour lui permettre d'adapter les différents options de motorisation qu'elle propose. L'appareil prend alors la désignation officielle de OM-1MD (Motor Drive). Un petit logo apposé en bas à droite de la face de l'appareil indiquera cette évolution.
A noter que certains OM-1 (dont le mien) disposaient de cette évolution mais sans avoir le logo MD.

 

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Afin d'éviter les vibrations en cas de prises de vue macro ou encore de permettre la cadence infernale de 5 images seconde avec l'option "Motor Drive", le miroir est relevable via un bouton situé sur la gauche de l'obturateur.
 

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Point encore d'automatisme dans le calcul de l'exposition mais deux cellules CDS situées de part et d'autre du viseur et mesurant directement la lumière au travers de l'objectif.
Cellules calibrées pour une sensibilité du film allant de 25 à 1600 ASA.

 

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Réarmement par levier situé sur le dessus de l'appareil, à droite. Système empêchant le double réarmement. Possibilité de débrayer l'avance du film du réarmement afin de permettre la double exposition du film.
 

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Proposé avec un ensemble de 30 optiques, toutes de grande qualité : du célèbre Fisheye 1:2,8  f=8 mm au super-téléobjectif de 1:11  f=1000mm.

Mon Olympus OM-1 en a vu de toutes les couleurs et je ne compte plus les milliers de photos prises avec lui ! Il faut dire que je le traîne depuis le jour anniversaire de mes 16 ans (merci Mamy). C'est avec cet appareil que j'ai réellement commencé à faire de la photographie.
J'ai lu et relu le catalogue Olympus, rêvant de pouvoir m'offrir l'option "Winder" ou mieux le "Motor Drive" (hélas tout deux bien au delà de ce que mon argent de poche m'autorisait).
 

35... 100... 300.
Suivant la sacro-sainte règle du rapport de 3 entre les différentes optiques qu'un photographe digne de ce nom se doit d'avoir, j'ai d'abord acquis cet appareil avec un objectif G.Zuiko Auto-W   1:2,8  f=35mm.
Par la suite, je me suis offert le fabuleux E.Zuiko Auto-T 1:2,8  f=100mm au piqué incomparable. Finalement en 1978, j'ai acheté 600 frs en Andorre un télé-objectif Vivitar 1:5,6 f=300mm avec monture Olympus fixe ainsi que le verre de mise au point adapté. Là, j'ai réalisé combien il y avait un monde entre les objectifs d'origines et les compatibles...

Ne cherchez pas cette crosse pour chasse photographique dans le catalogue Olympus. Il s'agit d'un bricolage maison réalisé en 1978 à partir de la carabine à flèches de mon enfance. Inutile de vous dire que je suis souvent revenu bredouille !...

La poignée déclencheur provient de la caméra Agfa de mon Père.

Comme je faisais beaucoup de photos avec cet appareil et que cela me revenait relativement cher, j'ai fini par opter pour le "Noir et Blanc" et je me suis offert un labo de développement (Cuve Patterson, Agrandisseur Rohen, Objectif Nikon f=50mm).

En fait, tous les samedis soirs je squattais la salle de bains familiale jusqu'à tard dans la nuit mais que de bons souvenirs !... 

Un vrai "Poilu" et son petit-fils - Armentière, 1977

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