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Graphoscope stéréoscopique / Pantoscope (c.1860)
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En ce début de la seconde moitié du
XIXème siècle, la photographie est en plein essor et se démocratise. Les
daguerréotypes et les ambrotypes sont progressivement abandonnés au profit
de tirages sur papiers albuminés, beaucoup moins coûteux. Les familles se constituent
alors de superbes albums qu'il est de bon ton d Avec l'invention en 1854 par André Adolphe Disdéri (1819-1889) du format "Carte de Visite", introduit par la suite au Etats-Unis par C.D Fredericks, c'est véritablement l'explosion du portrait, qu'il soit familial ou de célébrités.
Les premiers Graphoscopes apparaissent dans les années 1855. Ils n'ont tout d'abord qu'une grosse lentille grossissante pour la visualisation des photographies sur papier. On les appelle alors des "Monocles". Avec le succès grandissant de la photographie stéréoscopique, les Graphoscopes se munissent en plus de deux lentilles grossissantes pour la visualisation de vues stéréoscopiques. A partie de ce moment, ce type de graphoscope fut désigné sous le nom de Pantoscope. Ces objets étaient faits autant pour mieux voir que pour être vu. Acajou, ébène, bois de rose, fine marqueterie, vernis au tampon, ... rien n'est trop beau pour donner à ces objets l'élégance et le raffinement qui convient aux intérieurs bourgeois de cette époque. Du point de vue optique, cet appareil est très simple. A l'intérieur, un châssis repliable est mobile suivant deux axes.
Replié, le Graphoscope a les dimensions d'une boîte à cigares et pouvait rester sur une table de salon. Par la suite, le Graphoscope sera supplanté par des systèmes portables comme le Mexicain puis par la visionneuse stéréoscopique. Toutefois, les Graphoscopes étaient encore fabriqués en 1927.
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